Le Messager d'ALLAH, paix et bénedictions soient sur lui a dit " Celui pour qui Dieu veut du bien, il lui donne des épreuves"

Publié le par une soeur fillah



 

Il y avait dans un village un vieil homme très pauvre, que les rois eux-mêmes jalousaient car il possédait un magnifique cheval blanc. Ils lui proposaient des sommes fabuleuses pour ce cheval, mais l'homme refusait systématiquement :

"Ce cheval n'est pas un cheval pour moi, disait-il, c'est une personne. Et comment pouvez-vous vendre une personne, un ami ?"

Il était pauvre, mais jamais il ne vendit son beau cheval. Un matin, il s'aperçut que le cheval n'était plus dans son écurie. Tous les villageois se rassemblèrent et s'exclamèrent :

"Pauvre fou de vieillard ! Nous savions qu'un jour ce cheval serait volé. Il aurait mieux valu le vendre. Quel malheur ! "

Le vieillard répondit :
"N'allez pas si loin. Dites simplement que le cheval n'est pas dans l'écurie. Ceci est un fait, tout le reste est un jugement. Je ne sais si c'est un malheur ou une bénédiction, car ce n'est qu'un fragment. Qui sait ce qui va suivre ? "

Les gens se moquèrent de lui. Ils avaient toujours pensé qu'il était un peu fou. Mais quinze jours après, une nuit, le cheval revint. Il n'avait pas été volé, il s'était simplement échappé. Il ramenait avec lui une douzaine de
chevaux sauvages ! Les gens s'assemblèrent à nouveau :

"Vieil homme, tu avais raison, dirent-ils, ce n'était pas un malheur. En réalité, cela s'est avéré être une bénédiction. "

Le vieillard répondit :

"De nouveau, vous allez trop loin. Dites simplement que le cheval est de retour. Qui sait si c'est une bénédiction ou non ? Ce n'est qu'un fragment de la vie. Vous lisez un seul mot dans une phrase - comment pouvez-vous juger du livre tout entier ? "

Cette fois, ils ne purent ajouter grand-chose, mais en eux-mêmes ils savaient qu'il avait tort. Douze magnifiques chevaux étaient arrivés !... Le vieil homme avait un fils unique qui commença à dresser les chevaux
sauvages. Une semaine tout juste après, il tomba de cheval et se brisa les jambes. A nouveau les gens se réunirent et, à nouveau, ils jugèrent :

"Tu avais encore raison, c'était un malheur !
dirent-ils. Ton fils unique a perdu l'usage de ses jambes, et il était le seul soutien de ta vieillesse. Maintenant, te voilà plus pauvre que jamais. "

"Vous êtes obsédés par le jugement, répondit le vieil homme. N'allez pas si loin. Dites seulement que mon fils s'est brisé les jambes. Personne ne sait si c'est un malheur ou une bénédiction.
La vie vient par fragments et vous ne pouvez tout connaître à l'avance".

Quelques semaines plus tard, il advint que le pays entra en guerre et tous les jeunes gens de la ville furent réquisitionnés de force par l'armée. Seul le fils du vieil homme ne fut pas pris, car il était infirme. La ville
entière se lamentait et pleurait : c'était une guerre perdue d'avance et tous savaient que la plupart des jeunes gens ne reviendraient jamais. Ils se rendirent auprès du vieil homme :

"Tu avais raison, reconnurent-ils, cet accident s'est avéré être une bénédiction pour toi. Il se peut que ton fils soit infirme, mais il estencore avec toi. Nos fils, eux, sont partis pour toujours."

Le vieil homme dit encore :

"Vous continuez à juger sans cesse. Personne ne sait ! Bornez-vous à dire que vos fils ont été contraints d'entrer à l'armée et que mon fils ne l'a pas été. Seul Dieu, le Tout Puissant, sait s'il s'agit d'une bénédiction ou d'un malheur."

 NB: récit dont je suis pas l'auteur                 

                     

                         MORALE:

Nous sommes ici, dans ce bas monde, pour être testés par de nombreuses épreuves. ALLAH soubhanou wa taala nous a montré la voie et IL n'est aucunement injuste envers SES créatures HACHAH!! Au contraire, le meilleur des modes de vie est à notre disposition et seul ceux qui ne veulent pas le paradis ne l'atteindront pas... ils l'ont refusé!

Enfin, mes frères et soeurs fillah l'épreuve est un bienfait : patience et confiance absolue en Dieu doivent être notre quotidien car LUI seul connait l'avenir et notre interêt!

El Mawla azzawajal nous dit dans le Coran:

"Or, il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose alors qu'elle vous est un bien."

"Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et annonce la bonne nouvelle aux endurants qui disent lorsqu'un malheur les atteint "Nous sommes à ALLAH et c'est à lui que nous retournerons"

Sourate: La vache

 

 

 Rassoul ALLAH, aleyi afdal el salat wa salam a dit:

" Sois attentif envers ALLAH tu Le trouveras devant toi. Rappelles toi de LUI dans l'aisance, Il se rappellera de toi dans l'adversité. Sache que ce qui t'a manqué ne pouvait t'être destiné et que ce qui t'a atteind ne pouvait te manquer. Sache que la victoire accompagne l'endurance, que le soulagement arrive après l'affliction comme la facilité après la difficulté"

Hadith rapporté par At-Thirmidi

Abû Sa'îd et Abû Hurayra rapportent ces paroles du Prophète - sur lui la grâce et la paix - :

"Tous les maux qui affligent le musulman qu'il s'agisse de fatigue, de maladie, de soucis, de tristesse, de préjudices, d'afflictions (de tout ordre) jusqu'à l'épine qui le blesse sont autant de motifs que Dieu allègue pour absoudre ses péchés." 

Rapporté par Al Boukhari et Mouslim

 

 

 Le prophète, aleyi al salat wa salam, a dit:

« Le croyant est sans cesse éprouvé dans sa personne,dans sa progéniture et dans ses biens jusqu'à ce qu’il se rende à Dieu, exempt de toute faute ».

Rapporté par At-Thirmidi


 Selon Souhayb Ibn Sinan,Que Dieu l'agrée,  le Messager de Dieu, Paix et bénediction soient sur lui a dit :

« Ce que l’affaire du Croyant est étonnante ! Son affaire ne comporte (pour lui) que du bien, et cette faveur n’appartient qu’au Croyant : s’il est l’objet d’un
événement heureux, il remercie Dieu et c’est là pour lui une bonne chose. S’il est victime d’un malheur, il l’endure avec patience et c’est là encore pour lui une bonne chose ».

rapporté par Mouslim










 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans poèmes et récits

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