Urgence à Gaza

Publié le par une soeur fillah

Association Grandir à Gaza
11 rue du terras
13002 Marseille

Chers amis nous vous avons adressé il y a quelques jours un appel urgent
pour les enfants du jardin d'enfants Jenine d'Al-Bureij dans la Bande de
Gaza.
Etant donné la gravité de la situation nous permettons d'insister pour que
se manifeste votre solidarité.
Pour illustrer notre propos nous vous transmettons deux textes :
- l'un provenant de l'ONU
- l'autre d'une ONG israélienne.
Merci


Gaza étranglée

Point presse ONU
publié le mercredi 11 juillet 2007.

POINT DE PRESSE QUOTIDIEN DU BUREAU DE LA PORTE-PAROLE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
DE L¹ONU : 9 JUILLET 2007

(La version française du Point de presse quotidien n¹est pas un document
officiel des Nations Unies)

Ci-dessous les principaux points évoqués par Marie Okabe, Porte-parole
adjointe du Secrétaire général de l¹ONU, M. Ban Ki-moon :

(...)

Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de
Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA)

L¹Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de
Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) annonce que la construction de tous
ses locaux à Gaza a été interrompue en raison d¹un manque de matériaux de
construction. Des projets d¹un montant d¹environ 93 millions de dollars ont
été suspendus, par manque de ciment et autres matériaux, selon John Ging, le
Directeur de l¹UNRWA sur place. M. Ging a déclaré qu¹il était impératif de
rouvrir les points de passage à Gaza, pour y permettre l¹acheminement non
seulement de l¹aide alimentaire et médicale, mais aussi des articles de base
et des fournitures. Autrement, Gaza pourrait faire face à une crise
humanitaire et sanitaire, a prévenu M. Ging. Le Directeur a ajouté que la
fermeture des frontières entraînait la perte de plus d¹un million de jours
d¹emploi, imposant un fardeau supplémentaire aux Nations Unies dans ce
secteur.

http://www.un.org/News/fr-press/docs/2007/dbf070709.doc.htm



Proche-Orient : Israël assure la mort économique de Gaza

Gisha
publié le mercredi 11 juillet 2007.

Selon un rapport publié le 4 juillet par l¹ONG israélienne Gisha, l¹Etat
hébreu assure la mort économique de la bande de Gaza, poussant les habitants
vers la dépendance à l¹aide humanitaire.

Depuis le coup de force du Hamas, 75% des entreprises de Gaza se sont
effondrées suite aux restrictions particulièrement sévères qu¹opère l¹armée
israélienne aux frontières de la bande de Gaza.

Selon l¹ONG israélienne Gisha, les services de douane israéliens ont
supprimé de leurs ordinateurs le code de douane identifiant les marchandises
entrant dans Gaza, en dehors de l¹aide humanitaire. Dans une lettre de
Reuven Meltzer, député en chef de l¹administration des douanes, on peut lire
que « Les demandes de marchandises destinées à Gaza seront bloquées par le
système informatique ». Les produits les plus élémentaires viennent donc à
manquer. Les prix flambent : la farine a augmenté de 34% ; le lait en poudre
de 30% et le riz de 20%. Aujourd¹hui, plus de 85% des Gazaouis sont
dépendants de l¹aide humanitaire. Cependant, selon les Nations Unies, cette
aide humanitaire est nettement en dessous des besoins journaliers de la
population de Gaza.

« Rendre les gens dépendants de la charité ne fait que les diriger vers les
éléments les plus extrêmes », déclare Sari Bashi, directrice de Gisha,
jointe par téléphone. « Quand les gens travaillent et obtiennent ce dont ils
ont besoin, ils sont moins attirés par l¹extrémisme ou la violence. Cette
politique de mettre sous pression les résidants de Gaza pour changer la
composition du gouvernement palestinien n¹a pas fonctionné. Comment mettre
d¹autant plus de pressions maintenant, cela changera quelque chose ? Pour
achever des objectifs politiques, Israël fait souffrir plus de 1,4 million
d¹hommes, de femmes et d¹enfants en les privant de leur droit de vivre.
C¹est illégal au regard de la loi internationale mais c¹est aussi stupide »,
affirme-t-elle. « Les leaders palestiniens des deux côtés ont aussi une
responsabilité. Ils doivent être capables de mettre leur différend de côté
afin de permettre à la population de Gaza de recevoir ce dont elle a besoin.
Il n¹est pas juste de faire souffrir les gens, même si vous êtes persuadé
que votre revendication politique est légitime », conclu Sari Bashi.

« Nous avons de nombreux problèmes pour nous procurer les éléments
nécessaires à la fabrication de médicaments », témoigne Eyad El-Khudary,
président de Méga Pharm, seule entreprise de production pharmaceutique de la
bande de Gaza. « De 20 à 30 % de nos productions sont aujourd¹hui stoppées
principalement les antibiotiques, analgésiques, crème et antiseptiques. Les
hôpitaux, le ministère de la Santé, les pharmacies et l¹UNRWA dépendent de
nous. Nous n¹arrivons même pas à nous procurer le sucre nécessaire à la
fabrication de simple sirop de paracétamol », déclare-t-il.

Selon les lois internationales, tout pays colonisateur est dans l¹obligation
de combler les besoins vitaux de la population colonisée. « Les engagements
d¹Israël sont particulièrement importants en raison de son contrôle de
l¹espace aérien de Gaza, des eaux territoriales, et des frontières
terrestres avec le monde extérieur, y compris le contrôle significatif de la
frontière avec l¹Egypte. Une telle situation rend les civils de Gaza sujets
aux décisions prises par Israël », explique le rapport. « Israël viole les
engagements qu¹elle a pris en vertu du droit international et des droits de
l¹Homme ainsi que la loi israélienne ». L¹ONG Gisha dénonce une punition
collective qui impose une pression considérable sur les habitants de Gaza,
dont « 87% des résidants vivent au-dessous de la ligne de pauvreté. »

Le 9-7-2007 Par : Nadia Sweeny DNC à Ramallah

http://www.aujourdhui.ma/international-details55631.html

Gisha

Afin que se manifeste enfin notre solidarité envers nos frères et soeurs palestiniens envoyons un don et ne les oublions pas dans nos invocations...

>>>><< COMITE DE BIENFAISANCE ET DE SECOURS AUX PALESTINIENS<<<<<<


Publié dans Divers

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article