Le récit d'Abû Kilab, raddiALLAH anhoumma

Publié le par une soeur fillah

 Oumeiya ibn Al Kanaki était parmi les nobles de son peuple, il avait un fils se nommant Kilâb qui avait émigré à Médine pendant le califat de Omar Ibn Al Khattab,Qu'ALLAH l'agrée.Il y resta pendant une certaine période puis rencontra au cours d'une nuit Talha ibn Oubeidoullah et Az-Zoubeir ibn al Awâm et leur demanda:

"Quelle est la meilleure oeuvre dans l'islam?"

"Le djihad", dirent-ils.Il demanda à Omar, Qu'ALLAH l'agrée de l'enroler dans l'armée qui combattait chez les Perses.

Oumeiya se leva et dit à Omar: "Prince des Croyants, cette journée est parmi mes journées, n'ût été que je suis âgé. Son fils Kilâb se leva vers lui. C'était un dévot et ascète, et il dit:"Cependant, Prince des Croyants, moi je vends ma personne à ALLAH et je vends ma vie présente contre l'au-delà."

Son père s'accrocha à lui et le supplia:

"Ne laisse pas ton père et ta mère tous deux âgés et faibles, ils t'ont élevé petit et au moment où ils ont besoin de toi, tu les abandonnes."

Il dit alors: "Oui.Je les ai laissés pour ce qui est meilleur pour moi." Il partit pour la guerre après avoir obtenu le contentement de son père. Il mit du temps à revenir et un jour, alors que son père était à l'ombre d'une palmeraie lui appartenant, il aperçu une colombe qui appelait ses petits. Le père âgé contempla ce spectacle et se mit à pleurer, la mère âgée vit aussi cela et se mit à pleurer. Le père se mit à déclamer:

"A qui les deux personnes âgées qui ont supplié Kilâb

J'en jure par la Parole d'ALLAH, s'il

avait accepté le Livre

Je l'appelle et il se détourne dans le refus

Non , je donnerais mon père en rançon,

Kilâb n'a pas eu raison

Lorsque la colombe roucoule dans la vallée Waj

Sur ses oeufs, cela me rappelle Kilâb

En effet, les émigrants l'ont dérobé aux regards

Et il a abandonné son vieux (père)

par erreur et a perdu

Tu as laissé ton père les mains tremblantes

Et ta mère ne boit que difficilement

Son berceau verse des larmes par tendresse pour lui

Et parce qu'il évite un père déshonoré

par les difficultés

Tu as en effet laissé ton père devenu vieux

Battre les chamelles efflanquées péniblement

Lorsqu'elles prennent leurs ébats hâtivement

Elles provoquent la poussière sur chaque colline

Son désir est ardent il te pleure esseulé

Dans la tristesse

Oumeiya était de venu aveugle. Il prit on guide par sa main qui l'introduisit auprès de Omar RaddiALLAH anhou pendant qu'il se trouvait dans la mosquée. Alors, il lui répondit:

Est-ce un désapprobateur que tu as blâmé sans savoir

Et tu ne connais pas la désapprobation

que je rencontre

Quel que soit le reproche que tu me fais, renvoie

Kilâb lorsqu'il s'est dirigé vers l'Irak

Je n'ai pas atteint mon but sur Kilâb

Demain matin et il a nnocé la séparation

Meilleur des garçons dans la difficulté et dans l'aisance

Très solide le jour de la rencontre de l'ennemi

Non, je donnerais ton père en rançon, tu n'as pas

éprouvé mon affection

Ni ma tendresse pour toi, ni ma nostalgie

Mon embrasement sur toi lorsque

nous sommes en hiver

Et ton enlacement sous mon cou

et mon embrassement

Si un coeur très amoureux s'angoissait

La noirceur de mon coeur finirait par se fissurer

J'implorerai contre Al Farouk (Omar) l'aide d'un Seigneur

Vers Lequel les pélerins se ruent au mont Arafat

J'implore ALLAH, de toutes mes forces

Dans la vallée de la Mecque à Daqâq

Al Farouk n'a pas renvoyé Kilâb

Retrouver les deux personnes âgées,

et voici qu'elles s'écrient.

 

Omar, Qu'Allah l'agrée écrivit une lettre demandant de renvoyer Kilâb à Médine. Lorsqu'il rentra et vint le voir, Omar lui dit:

"Que faisais-tu comme bienfaits à ton père? Il dit: "Je l'honorais et m'occupais de toutes ses affaires. Quand je voulais lui traire du lait, je me rendais auprès de la meilleure laitière parmi les chamelles de son troupeau, je la ramenais ensuite au bercail, puis, je la laissais se reposer, ensuite je lavais ses pis jusqu'à ce qu'ils se refroidissent et enfin, je la trayais pour lui faire boire."

Omar, Qu'ALLAH l'agrée envoya chercher Oumeiya, il vint et entra auprès de Omar d'un pas chancelant ; sa vision était devenue beaucoup plus faible et son corps pliait sous le poids de l'âge. Il lui dit : "Comment vas-tu Abû Kilâb?"

Il répondit :"Comme tu le vois, Prince des Croyants."

Il lui dit:"Abû Kilâb, quelles sont les choses que tu aimes le plus aujourd'hui?" Il dit: "Je n'aime rien aujourd'hui, aucun bien ne me rend joyeux et aucun mal ne m'attriste".

Omar, Qu'ALLAH l'agrée, lui dit:" Vraiment?"

 Il dit: "Si, Kilâb, j'aurais aimé qu"il soit avec moi, afin que je le hume et le serre contre mois une fois avant de mourir".

Omar, RaddiALLAH anhou, pleura et dit :"Tu auras ce que tu veux, s'il plaît à ALLAH."

Ensuite, il ordonna à Kilâb de traire une chamelle pour son père comme il le faisait auparavant et de lui envoyer son lait. Il s'éxecuta. Omar, Qu'ALLAH l'agrée, lui tendit la calebasse et dit :"Bois, Abû Kilâb." Il la prit, et lorsqu'il la rapprocha de sa bouche, il s'écria :"Je jure par ALLAH, Prince des Croyants, je sens l'odeur des mains de Kilâb".

Omar, Qu'ALLAH l'agrée pleura et lui dit:

"Voici Kilâb auprès de toi, nous te l'avons en effet ramené".

Il sauta sur son fils et le serra contre lui. Omar, RaddiALLAH anhou et les personnes présentes avec lui se mirent à pleurer et dire à Kilâb: "Reste en permanence auprès de tes parents, et fais de la bienfaisance envers eux ton djihad tant qu'ils sont en vie.

Ensuite, fais ce que tu veux de ta personne après leur mort"

Omar, Qu'ALLAH l'agrée donna l'ordre de lui donner des provisions avant qu'il ne parte avec son père.

Les cavaliers chantèrent la poésie de son père et lorsqu'il fut au courant de de cela, il dit :

"Par ALLAH, je n'ai pas laissé Abû Kilâb

A un âge avancé triste et bléssé

Et une mère qui a toujours une tendresse

Et qui après sa somme appelle Kilâb

Pour aller à la recherche de la richesse ou du titre

Cependant, j'ai espéré par cela la récompense d'ALLAH."

Kilâb était parmi les meilleurs musulmans, et il resta auprès de ses parents jusqu'à leur mort.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article